Historique: le plan roman (avec abside en hémicycle et nef unique) et la simplicité constructive de l'édifice indiquent probablement une fondation ancienne, peut-être du XIIIe siècle. Lors de la campagne des troupes huguenotes de Montgomery en 1569-1570, l'église est "détruite" et ses ornements pillés si on en croit le verbal dit de Charles IX. En réalité, la destruction ne dut être que partielle, mais l'édifice nécessita probablement de fortes réparations au lendemain des guerres, ainsi qu'un remeublement progressif (une cloche est fondue en 1692).
A la Révolution, Ronsacq est détaché du Leuy et rattaché à la paroisse de Meilhan, dont l'église devient une simple annexe. L'édifice subit plusieurs campagnes de travaux au cours du XIXe siècle et au début du XXe : construction du clocher-mur, réfection des plafonds et du carrelage, revêtements extérieurs en 1855 ; réparations à la charpente et aux planchers par le menuisier local Antoine Dubourg en 1862 ; fonte de deux cloches en 1862 et 1878 par les Delestan de Dax ; réparations à l'église et au cimetière par le charpentier local Jean Dupouy (1840-1900) en 1883, puis par ses fils Pierre et Joseph en 1921. La dernière restauration importante date de 1987.
Description: Édifice composé d'une nef de trois travées, prolongée à l'est par un chœur en abside semi-circulaire plus étroit, épaulé au nord par une sacristie rectangulaire. Le vaisseau ouvre au nord, par une grande arcade en plein cintre, sur une chapelle carrée dans le prolongement de la sacristie. Le vaisseau principal et le chœur sont couverts d'un lambris moderne en bois (1987), la chapelle d'un plafond de plâtre. Une tribune règne sur la première travée du vaisseau. L'élévation occidentale est constituée par un clocher-mur à pignon couvert triangulaire, auquel s'adosse une chambre des cloches en encorbellement, en planches de pin et zinc. Une porche en plein cintre à rouleau appareillé ouvre directement sur le vaisseau. L'ensemble de l'édifice est couvert de tuiles creuses mécaniques.